Créé en 2004 sur 58 communes (43 dans l’Oise et 15 dans le Val d’Oise), il a été renouvelé en 2020 avec un périmètre élargit qui intègre des cœurs de nature (forêt de Carnelle) et le renforcement des continuités écologiques avec des territoires voisins (forêt de Compiègne, Bois du Roi, marais de Sacy, forêt de l’Isle Adam, forêt de Montmorency…). 27 communes supplémentaires ont ainsi été intégrées au périmètre d’études, dont une partie de Nanteuil-le-Haudouin. Ces forêts représentent un patrimoine naturel et paysager exceptionnel. Elles assurent la continuité écologique entre les espaces naturels picards et franciliens, continuité notamment indispensable à la biodiversité. La diversité des milieux naturels et leur mise en valeur par l’homme au cours des siècles ont créé une grande diversité de paysages, offrant des ambiances typiques. Le territoire du Parc concentre un patrimoine culturel et bâti parmi les plus riches des Hauts-de- France et d’Ile-de-France. Il présente une très forte densité d’éléments patrimoniaux (Senlis, Chantilly, Royaumont, Chaâlis, Moncel, le parc Jean Jacques Rousseau à Ermenonville…). Le territoire se trouve confronté aux très fortes pressions de développement générées par la proximité de Paris et de la plate-forme aéroportuaire de Roissy à moins de 10km . L’enjeu pour ce territoire est bien de préserver ses espaces naturels, de sauvegarder la qualité de ses paysages et de concilier développement économique et préservation de son patrimoine naturel et culturel. Pour les communes, il s’agit de gérer ensemble ces pressions foncières et d’être unies au sein du Parc pour défendre la qualité de leur territoire. La charte révisée de 2020 propose les orientations suivantes : Préserver la biodiversité et les corridors écologiques, Maîtriser l’étalement urbain, maintenir le caractère identitaire des villages, promouvoir un urbanisme durable, Préserver l’identité paysagère, valoriser le patrimoine historique et culturel, aménager ou requalifier les espaces dégradés. Préserver et gérer durablement les ressources naturelles : énergies renouvelables, qualité de l’eau, déchets, ressources minérales et faire du Parc un territoire de mieux-être : qualité de l’air, bruit, pollution lumineuse, risques, Accompagner le développement économique : aménagement économique, qualitatif, promotion des activités agricoles et forestières, tourisme, Sensibiliser les publics pour susciter un engagement citoyen.